Derrière le brouillard, Grand corps malade et Louane

Les mêmes frissons, la même émotion, la même boule dans la gorge et dans le ventre à l’écoute de ces paroles… Des mois que cette chanson m’accompagne et elle me fait toujours le même effet…

Accepter qu’on n’est jamais prêt aux coups durs de la vie et qu’il y a toujours derrière le brouillard, un piano, un stylo, un espoir, une équipe familiale et amicale pour aider à faire face et se relever… Permettre une résilience…

Vous mettre au défi de ne pas lâcher une petite larmichette en écoutant ce texte…

Pour les plus littéraires : à lire comme une poésie! Si je change le mot CHANTER par le mot ÉCRIRE … J’ai dépassé mon brouillard… Je noircis mes passages préférés!

Et dans le noir, derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter
Chanter l’espoir, l’envie de croire, qu’on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l’orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage

Y a pas d’recette, pour supporter les épreuves
Remonter l’cours des fleuves, quand les tragédies pleuvent
Y a pas d’recette, pour encaisser les drames
Franchir les mers à la rame, quand l’horreur te fait du charme
Y a pas de recette, quand t’en avais pas non plus
Personne t’avait prévenu, tu t’es battu comme t’as pu

Y a pas de recette, quand l’enfer te sers la main
Abandonner c’est humain, l’avenir c’est loin
Mais tu t’es mise à chanter, même pas par choix
Comme à chaque chute, à chaque fois, ça c’est imposé à toi
Chanter, comme un enfant surpris, comme un instinct d’survie, comme un instant d’furie
Chanter pour accepter, exprimer, résister, avancer, progresser, exister
Chanter comme une résilience, une délivrance
Chanter comme une évidence

Et dans le noir, derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter
Chanter l’espoir, l’envie de croire, qu’on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l’orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage

À quel moment, tu comprends qu’c’est ton truc?
Que la musique revient pour t’relever de chaque chute
À quel moment, tu sais qu’elle est ta boussole?
Quand la vie te punis, la musique te console
À quel moment, ce piano a chanté?
Ses accords t’ont hanté, ont choyé ta santé
À quel moment, il est ta respiration?
Et à quel moment, on en fait une chanson?

Si je me sens comme une enfant, j’ai déjà eu plusieurs vies
Je peux regarder devant, en chantant ce qu’on m’a pris
Moi aussi, j’ai connu une sorte brouillard et j’ai entendu ce piano au loin
Et moi aussi, sans vraiment le prévoir, naturellement ma voix la rejoint
On a pas du tout la même histoire, et finalement quelques points communs
Comme un air de force oratoire, j’écris, tu chantes, le brouillard est bien loin

Et dans le noir, derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter
Chanter l’espoir, l’envie de croire, qu’on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l’orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage