Apprendre la lenteur

Quand tu marches seule sur les chemins où tu courais avant, que tu croises les mêmes marcheurs/coureurs, que tu ne sais pas si eux te reconnaissent, tu as un petit pincement au cœur… Tu relativises : « Avant tu courais, (après le temps peut-être), maintenant, tu marches. Tranquille… » A l’image de ta rééducation, bien sûr que tu voudrais aller plus vite…. Mais tu ne brûles pas les étapes, tu vas juste à ton rythme… Un petit rythme mais tu avances quand même… La course reprendra sans doute bien assez tôt, pour le moment, il faut que tu savoures…